Forum de l'Association Aube
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum de l'Association Aube

Forum de l'Association Aube
 
AccueilSite de l'association AubeDernières imagesS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez  | 
 

 Année 430 : Jeu virtuel et tactiques

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Auteur Message
Jib
Webmaster
Jib

Nombre de messages : 535

Personnage à Aube
Nom: Florius Ier
Rôle: Pape
Délégation: Dualité

Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Vide
MessageSujet: Année 430 : Jeu virtuel et tactiques   Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Icon_minitimeJeu 27 Aoû 2009, 21:38

Janvier à Mars 430
Tactique et ses conséquences

Les premiers mois de l’année sont souvent l’occasion pour les troupes de se reposer en raison du froid. Mais il n’en est rien en cette année 430 et les troupes vodanes et kalandoriennes ont eu à s’affronter pendant la guerre civile vodane.
D’autre part, de nombreux autres événements bouleversent le monde et son équilibre. Les intrigues doivent mieux se faire au coin du feu…

I. La guerre civile se joue en Arada

    Durant le mois de décembre 429, la Garde Prétorienne menée par le préfet Claudius Liviani a passé le Rhamorin et pénétré dans la Tulebbes en prenant Sainte Flore. Elle a continué son chemin vers l’Est, bien décidée à poser le siège devant Kalandor s’il le fallait. Mais Aetius n’est pas un adversaire à prendre à la légère. Pendant tout le trajet de la Garde, elle due faire face à un harcèlement constant des auxiliaires aradiens Kalandoriens. C’est finalement sur les nerfs et épuisés qu’ils arrivèrent face à une partie de la IIIème légion menée par la générale Itzel et le préfet de la Ière cohorte (Aetius gardant le commandement le plus délicat : celui de la petite partie de la IIIème légion devant gérer la IIème à l’Est ainsi que les Avelars).
    C’est dans le village de Tulus, à la frontière entre la Tulebbes, la Charyze et le Karladrus que la bataille eu lieu.

    Les combats furent d’une violence inouïe et les deux généraux ne semblaient vouloir perdre la possession du village. Au bout de quelques heures de combat, Tulus n’était plus qu’un tas de ruines aux mains des prétoriens. Néanmoins, les Kalandoriens avaient manœuvré autour et la Garde Prétorienne du se retirer pour éviter la destruction malgré les pertes minimes des deux côtés.

    C’est ainsi que la bataille se solda par une victoire mineure de Kalandor et l’entière destruction du village de Tulus.A l’issu de la bataille, les Kalandoriens s'arrêtent à Tulus pour se rassembler et aider les populations, n'envoyant à la poursuite que les auxiliaires aradiens. La Garde Prétorienne, elle, se replie en bon ordre à Sainte Flore et commence à fortifier la ville.

    Ainsi, Kalandor a remporté une victoire mais le territoire du consulat est toujours occupé.
    Les négociations vont pouvoir s'ouvrir sachant que les 3 problèmes principaux à aborder sont:
    - la souveraineté du consulat de Kalandor
    - l'approvisionnement en blé de Voda
    - A qui revient Ste Flore?

    Outre la guerre civile, des missions particulières ont des conséquences sur le monde:
    Les Varacks ont lancé de grandes flottes afin de piller Tranèce et St Jold sur mer. Les Etat-major ont été prévenus et devaient envoyer des troupes le plus vite possible (faire sortir une compagnie intacte pendant 1/2h) pour protéger les villes.
    La ville de Tranèce a été efficacement protégée, les Varacks faisant demi-tour devant l'arrivée prompt de la Garde Prétorienne.
    St Jold sur mer a vu le débarquement des Varacks et un léger pillage. Les pillards ont été rapidement repoussés par les troupes Kalandoriennes.

    Sinon, la rébellion aradienne anciennement dirigée par Sinorus a refait des siennes.
    Outre des attaques de riches vodans, ils ont réussi à capturer la pupille du pape Caecila Ocelina Metella. Son transfert était prévu dans la zone des combats et les services papaux dirigés par Sola Liviani avait réussi à apprendre le transfert mais également qu'une suivante s'était échappée et qu'elle connaissait l'heure de transfert.
    La Garde Prétorienne a réussi à récupérer la servante mais finalement, c'est la IIIème légion de Kalandor qui a sauvé la pupille du pape après de sanglants combats et une tentative de Caecila de s'enfuir discrètement...
    La pupille du pape a fait forte impression à son arrivée dans la tente d'état-major où elle a estimée ne pas être bien reçu par le préfet et l'a proprement envoyé sur les roses!!!

    Malgré cela, il va sans dire que la bienveillance du Pape Florius Ier va directement à l'intention de Kalandor et de son Consul Flavius Aetius!!!


II. De dures négociations

    Voici comment se déroulèrent les négociations de paix qui firent suite à la bataille de Tulus ; suite à un entretien avec Publius Gracius, Lucius Valerius se voit bombardé ambassadeur pour mener les négociations entre la République Vodane et le Patriciat de Kalandor, dont la victoire récente alimente les visées séparatistes et indépendantistes.
    La première lettre est adressée à Flavius Aetius ainsi qu’à ses proches conseillers.

Lucius Valerius a écrit:
Ave Aetius,

Cette lettre s’adresse à toi et à tes fidèles conseillers. Je ne peux que te féliciter de ta victoire, elle est le signe que les Deux ont insufflé le génie tactique, la vigueur et le courage qui ont fait défaut aux nôtres.

Cette victoire ouvre enfin la porte à des négociations. Mes confrères sénateurs horrifiés par ta victoire, me laissent les coudées franches pour agir au nom de la paix et du peuple. Même Gracius a perdu de sa superbe et tend l’oreille à mes discours de paix.

Pour ma part, il ne fait aucun doute qu’actuellement je ne suis pas en train de négocier avec un général rebelle et séparatiste, mais bien avec le plus haut représentant d’une nation à part entière. Ainsi, je vais te faire des propositions, basées sur l’équilibre et la paix, afin que nous ne nous enfoncions pas dans un conflit destructeur et que nos ennemis de toujours, les avelars, puissent bientôt revoir dans nos armées le spectre de la peur.

1°) Voda reconnaît publiquement et officiellement la souveraineté du Patriciat de Kalandor. Ceci amène alors à une question fondamentale, quelles seront les relations entre nos deux pays ? Tu seras d’accord avec moi que la paix est préférable, tout en considérant la masse de nos ennemis qui se dressent à nos portes. Ceci amène ma deuxième proposition.

2°) Il ne peut y avoir de paix durable sans un approvisionnement régulier en blé. Les terres arables d’Arada sont vitales pour nos deux peuples et seront un motif permanent d’affrontements si nous n’y prenons pas garde. Aussi tu dois veiller à fournir à Voda une quantité de blé suffisante pour nourrir le peuple. Il conviendra de trouver une politique commune pour traquer les margoulins et autres profiteurs de guerres qui tenteraient de détourner à leur profit les denrées et amasser aurées sur aurées sur le dos du peuple affamé.

2° bis) l’autre solution, consisterait à fournir des terres cultivables à Voda et ainsi nous donner une indépendance alimentaire. Cette solution aurait également le mérite de faire taire les sénateurs les plus bellicistes qui refusent de voir les produits de notre agriculture soumis à ton bon vouloir.

3°) Afin de montrer une volonté d’ouverture, Je suis prêt à aller devant mes confrères sénateurs et devant Gracius afin de faire en sorte à ce que Sainte Flore soit rétrocédée au Patriciat de Kalandor.

4°) Nous devrons enfin, travailler de concert sur l’épineux cas de la Sabarie, mutilée et souillée par ces vils avelars qui occupent la majeure partie du territoire de ce peuple allié et ami. Seule une série d’actions concertées entre nos deux armées pourra venir à bout de ces gueux qui ensanglantent depuis des décennies notre monde.

Voici l’ensemble de mes propositions. Je les estime justes et équitables pour les deux parties. Contacte moi au plus vite afin que nous puissions commencer les négociations au plus tôt, car pendant ce temps là, notre peuple n’en peut plus de souffrir.

En espérant que les Deux t’octroient la même clairvoyance et la même sagesse qui a régi tes actes jusqu’à présent.

Lucius Valerius.

Post Scriptum :J’ai appris le pillage d’une partie de Saint Jold sur Mer, l’un des membres de ma famille se trouve en être le tribun. Va-t-il bien ? Les routes ayant été coupées ces temps derniers je n’ai pas eu de nouvelles. Pourras-tu m’en faire parvenir ? je t’en serai éternellement reconnaissant.

Condate Tiberius a écrit:
Sénateur Valerius,

Pour commencer Aetius va envoyer un groupe de ses meilleurs hommes à Saint Jold pour retrouver et avoir des nouvelles du tribun et des membres de sa famille. L'avancée du groupe et les informations que nous obtiendront te seront transmises dans les plus bref délais.

S'il est vrai que nous sommes frères, ici il ne doit pas y avoir de droit d'ainesse. La victoire n'est pas écrasante mais elle reste une victoire. Aetius ne souhaite pas affamé le peuple et c'est pour ça qu'il n'a aucune raison de faire un blocage sur la vente du blé. Mais ce n'est aucunement en donnant des ordres et des devoirs au Protecteur du Peuple que ces négociations se finiront au mieux.

Vos propositions sont assez étranges et difficiles à comprendre. Pour qu'une paix soit possible il faut un échange équilibré. Vous ne pouvez demander sans émettre de contre partie encore une fois vous n'êtes pas les vainqueurs.
Or là vous semblez prendre le ton du supérieur en donnant un ordre sur le retour du blé et une hypothèse douteuse sur la posibilité de parler du retour de Sainte Flore dans le giron Kalandorien.

La proposition suivante est celle d'Aetius.

Le blé sera livré au PEUPLE Voda sans aucune espèce de taxe, c'est le blé du peuple mais Gracius ne doit pas oublier que c'est la terre d'Aetius et qu'il a charge de la défendre.
En échange de la repris des exports de blé et ce de façon non négociable Sainte Flore doit être évacué de toutes les troupes vodanes immédiatement. Si Gracius ne se charge pas du retrait de ses troupes derrière le Rhamorin dans les plus brefs délais, c'est Aetius qui s'en chargera.

Pour ce qui est de la reconnaissance de Kalandor comme une Nation, la chose est acquise et elle n'a pas une offre de la part de Voda, c'est un fait prouvé par la victoire de Kalandor.

Quant à la Sabarie et autres, quand Gracius aura fini de faire perdre du temps à Aetius, il pourra enfin s'en occuper.
Que les honorables sénateurs et le peuple de Voda n'oublient pas que Kalandor reste le meilleur rempart de Voda face aux envahisseurs!!!
Gracius peut bien sortir toutes les calomnies qu'il veut, ce n'est pas la prétorienne qui a défendu Voda c'est la 3ème légion qui est resté sur nos terres pour défendre plutôt que d'aller se balader à l'autre bout du monde.

Condate Tiberius.
Lucius Valerius a écrit:
Cher Condate,

Je m'excuse du ton de ma précédente missive, elle n'était que le reflet du trouble de mon âme face aux évènements. Je constate que nous avons malgré tout les mêmes vues et les mêmes objectifs, aussi je propose que nous ratifions au plus vite une déclaration commune de paix.

Ainsi, Voda par mon intermédiaire s'engage.

A) à la reconnaissance de Kalandor en temps que nation libre et indépendante. De ce fait, elle reconnait le général Flavius Aetius comme étant le chef de cette nation, et reconnait l'ensemble de ses institutions, présentes et futures (sénat, autorité de ses juges, etc etc).

B) Voda s'engage à rétrocéder les terres kalandoriennes sous son contrôle depuis les derniers mois, notamment la ville de Sainte Flore et ses dépendances.

C) Voda met en place une politique de transparence totale pour les livraisons de blé au peuple, afin d'éviter tout détournement. Le consul Gracius a ainsi proposé que la gestion et la distribution du blé soit ainsi à la charge du Tribun de la Plèbe et non plus aux mains du Sénat.

Concernant l'épineux cas de la Sabarie, j'espère vous apporter toute l'assistance que mon titre de sénateur procure. Il est de notre devoir de dualien de protéger ce peuple meurtri et de bouter la souillure averlarde hors des terres des croyants.

J’attends votre réponse avec impatience et espère celle-ci favorable.

Sénateur Lucius Valerius
    Le Consul Publius Gracius Scaurus ainsi que le Consul Flavius Aetius Salvator ont signé le traité à l’issue de cette dernière négociation.


III. Voda en proie au trouble
    Comme stipulé au traité de paix entre Voda et Kalandor, l’approvisionnement en blé de la République a repris. Le Consul Gracius a tenu a faire une cérémonie à l’arrivée du premier arrivage pour remettre la charge de la distribution du blé au tribun de la Plèbe. Il prononça ce discours à cette occasion :

    «Peuple de Voda,
    Enfin vous allez pouvoir manger à votre faim grâce au bon blé d’Arada !
    Mais surtout, vous allez pouvoir gérer vous-même ce blé. En effet, je remets les pleins pouvoirs sur l’approvisionnement et sur la distribution en blé au tribun de la Plèbe Aurelius, votre représentant élu (Gracius lui remet un sac de blé en symbole). C’est un homme du peuple qui gérera ce qui revient au peuple, pas un sénateur ni même un patricien !
    Ce geste se veut le symbole de l’unité du peuple vodan devant l’adversité qu’il a à affronter et le début d’une lutte.
    Une lutte contre tout ce qui nuit à ceux qui donnent son âme à Voda : le peuple qu’il soit plébéien ou patricien ou même non citoyen !
    »

    A l’issu de ce discours, la foule en liesse se mit à acclamer le Consul et le tribun de la Plèbe ! Les festivités durèrent trois jours entiers durant lesquelles des jeux furent organisés et offerts par le consul !

    Néanmoins, dès les festivités terminées, de nombreux groupes d’agitateurs se mirent à parcourir la ville, soulevant l’indignation des foules les suivant. Beaucoup d’entre eux annonçaient à qui voulait l’entendre que c’était Flavius Aetius nouvellement nommé « Salvator » qui avait rendu le blé au peuple Voda et qu’il était le futur sauveur de la République.
    D’autres accusaient le Sénat d’avoir retardé les négociations et empêché pendant des années le peuple de recevoir la totalité des approvisionnements en blé. Ces derniers approuvaient en général totalement l’attribution de cette charge au tribun de la Plèbe mais le mécontentement à l’encontre des Sénateurs ne faisait qu’augmenter.
    Enfin, d’autres se mirent à se battre avec ces derniers afin de protéger le Sénat. Ils arguaient en effet que le Sénat faisait tout pour Voda et qu’il devait retrouver les pleins pouvoirs y compris sur Kalandor et sur le blé (il va sans dire que certains de ces agitateurs ont fini dans les égouts de Voda…) !!!


Dernière édition par Jib le Sam 21 Jan 2012, 23:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.malakaa.fr
Jib
Webmaster
Jib

Nombre de messages : 535

Personnage à Aube
Nom: Florius Ier
Rôle: Pape
Délégation: Dualité

Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Vide
MessageSujet: Re: Année 430 : Jeu virtuel et tactiques   Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Icon_minitimeJeu 27 Aoû 2009, 21:40

Janvier à Mars 430
Jeu virtuel + soirée


IV. Bonne saison pour Kalandor

    Kalandor est en grandes festivités. Outre la célébration de la victoire et l’entrée triomphale d’Itzel dans les bras de son époux devant une foule en liesse, d’autres bonnes nouvelles accouraient à Kalandor.
    En effet, la générale avant la bataille avait accouché d’un fils : enfin Kalandor tenait son héritier. Le jeune Lupus Condate Aetius rejoint donc ses sœurs Caelestis Killa Aetia (Killa voulant dire « lune » en Zlatv) et le seigneur Ancharia des Rejlords. Le nom du jeune garçon a été choisi afin de rendre hommage à la tribu Zabgard d’adoption d’Aetius et à son fidèle bras droit qui a d’ailleurs failli avaler sa tablette en marbre de naissance quand Itzel et Aetius lui ont appris…
    Aetius et Itzel devinrent également grands-parents ce mois-ci lorsqu’Ancharia accoucha du jeune Urge, fils d’Edwel des Valanks.

    Et pour finir à la bonne saison pour Kalandor, Flavius Aetius réussit à faire parvenir une ambassade dans la tribu Zabgard du Loup et il semblerait qu’il aie pu renouer avec son père et son frère adoptif.


V. La Marche prend une lourde décision

    Alors que le baron Kyriel, sa femme enceinte Classivi et leur suite parcouraient les terres de la Marche nouvellement acquises, de nombreux événements eurent lieu. Nul ne sait exactement ce qu’il s’est passé mais visiblement, cela a changé la face de la baronnie.
    Déjà, chose rarissime, les Avelars auraient décidé de parlementer. La Khan Kira des Rorims a en effet envoyé sa jeune sœur ayant vaincu à Verabourg en ambassade auprès de Kyriel après un échange de courriers entre les deux dirigeants.
    Malheureusement, les Avelars du clan Ales préparaient dans le coin un guet-apens visant à assassiner le baron. Ils prirent en otage la jeune Léna qui avertit par ses cris les Rejlords aux alentours. Les Ales furent proprement massacrés mais un archer embusqué réussit tout de même à toucher le baron trop impétueux au dos. Il fallut tout le savoir du Kelt Finlay pour extraire la flèche et soigner son ami.
    Kyriel pu néanmoins par la suite négocier et il semblerait que les Rorims soient d’accord pour déporter les Aradiens des terres sabariennes dans la Marche au lieu de les éradiquer comme à leur habitude. Il y aurait un semblant de trêve à cette occasion.
    Le baron fournit ensuite une escorte à Léna pour le chemin du retour. C’est donc escortée par un escadron de cavaliers Rejlords qu’elle rentra à son campement.

    Les rumeurs disent également qu’un émissaire Mantis serait venu au camp des Rejlords de la Marche et de leurs alliés Aradiens et Serkis mais nul n’en sait plus… Il paraitrait aussi que Kyriel fasse entrainer sa nouvelle cavalerie légère par un druide…

    Mais la plus grosse décision qui fut prise ce soir concerna l’avenir tout entier de la Marche. On ne sait quel mystère se passa ce soir là mais Classivi et Kyriel décidèrent de faire baptiser leur fils Nialan par le prêtre dualien Paulus mais également par celui qui avait co-célébré leur mariage : le prêtre de Val Lailoken ce double baptême étant un symbole fort d’union entre les peuples édrules et aradiens. Ni père Paulus, ni Lailoken n’y virent une objection et la cérémonie eu lieu dans la plus grande joie à Celeb au retour des héros.

    Les autres Rejlords de la Marche accueillirent la nouvelle avec enchantement et nombreux furent ceux à venir voir Lailoken et Paulus pour obtenir conseils. Massivement, les Rejlords suivirent leur baron et leur baronne pour se reconvertir à leur religion d’origine. Lailoken eu déjà à célébrer le mariage de Durion et du seigneur Valina.

    Les Aradiens quant à eux, étaient contents que leurs amis aient retrouvé leurs traditions et spontanément, de grandes festivités furent organisées à la sortie des célébrations des deux cultes, rassemblant tout le peuple. De nombreuses cérémonies furent également célébrées par les deux prêtres.
    La baronne Classivi, toujours en signe d’union, offrit au père Paulus un vitrail de la dualité de magnifique facture.

    Les habitants de la Marche s’avancent sur une pente glissante et ils en sont parfaitement conscients. Il n’est pas question pour eux de renier ni leurs origines, ni ce concept qui fédère tout le peuple de la Marche : la tolérance !


VI. Bel II se prépare à venir en aide aux dualiés

    Le Roi Bel II d’Edrulie a ordonné la levée du ban du domaine royal afin de venir en aide aux dualiés assiégés à Aufgeklärt.
    Il mènera lui-même ses troupes secondées par son drake Eochar. Il compte dès que possible prendre la route vers Celeb dans la Marche pour recueillir les conseils de son ami Kyriel puis se diriger vers l’Est dans le Néméton.

    Le roi n’avait pas mené de troupes depuis la retraire ayant donné lieu à la bataille de la passe de Dagaron. De nombreux Edrules fondent ainsi de grands espoirs dans leur souverain.


VII. Conclusion

    Le monde de Aube est agité par les différentes intrigues militaires, religieuses ou politiques et il n’en est que plus riche.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.malakaa.fr
Jib
Webmaster
Jib

Nombre de messages : 535

Personnage à Aube
Nom: Florius Ier
Rôle: Pape
Délégation: Dualité

Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Vide
MessageSujet: Avril à Juin 430 : jeu virtuel   Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Icon_minitimeSam 12 Sep 2009, 22:32

Avril à Juin 430
Jeu virtuel


Le printemps est la saison des campagnes militaires à grande envergure et on sent une tension planer sur le monde de Aube. Que va-t-il advenir les prochains mois ?


I. Bel II au secours de la seconde Dualiade

    Ayant achevé ses préparatifs, le roi Bel II d’Edrulie a pris la tête de son ost royal en direction du Néméton.

    Les anciennes voies vodanes même si mal entretenues ont permis d’arriver en un mois à Celeb. Immédiatement, le roi a été reçu par le baron Kyriel et sa femme Classivi ayant récemment accouchée des jumelles Mirina et Antianeira. Le roi et son ancien Drake ont longuement discuté sur la meilleure tactique à adopter et finalement, Kyriel fournira des éclaireurs pour guider l’ost royal qui se prépare à Celeb avant de pénétrer dans le Néméton avelar.

    L’objectif de Bel, outre le prestige, est de permettre aux dualiés assiégés dans Aufgeklärt de pouvoir sortir en attaquant les Avelars du clan Ales. Il ne s’agit nullement d’une offensive en vue de prendre du territoire mais bien pour porter secours à des dualiens. Kyriel a d’ailleurs conseillé à Bel II de ne pas tenter de rester dans cette partie du Néméton très proche des lignes arrières avelardes en raison des prompts renforts qui pourraient venir de plus à l’Est.


II. Le Sénat vodan remis en question ?

    Une nouvelle fois, le sénateur Lucius Valerius a prononcé un discours devant le Sénat :

    «Les leçons de l'Histoire

    Qu'est-ce qui a fait la grandeur de Voda ? Je vous le demande mes amis qu'est-ce qui hier a fait la grandeur de Voda ? Mes chers confrères, l'avenir nous parait sombre, mais avait-il meilleure allure lorsque l'Urbs n'était encore qu'un petit village ? Hier c'était la force brute de nos armées qui faisait la force de notre grande et glorieuse nation. C'était notre foi en les Deux qui ont fait de nous un peuple à part, un peuple au dessus des autres en nous permettant de nous étendre sur tout le continent.

    Aujourd'hui la grandeur de Voda ne se trouve plus necéssairement dans cette force, elle se trouve dans notre capacité à péréniser l'héritage séculaire que nos ancêtres ont amassé. Aujourd'hui, notre tâche est de conserver notre culture, notre religion, notre passé, notre passé de conquérant ô combien intelligent qui a fédéré l'ennemi d'hier pour en faire des alliés. Et pensez-vous que l'Avelar, cette créature vile et barbare vivant comme une bête dans les plaines soit de cet avis ? Aujourd'hui, la Sabarie terre de nos alliés est ravagée. La paix que j'ai négocié avec Kalandor a besoin d'être cimenté. Kalandor a la même langue que nous, la même religion que nous, ce sont nos frères ! Recréons des liens avec Kalandor en marchant sur l'Avelar.

    Gracius, en plus d'être un homme politique exceptionnel, tu es un militaire de talent, je suis sûr que les bénéfices d'une telle alliance ne t'ont pas échappé. Tu sais que plus Kalandor s'investira à nos côtés face à la menace barbare, plus il sera difficile pour cette nation de s'affranchir de l'aura de Voda.

    Menons la délicate mission du retour de Kalandor dans le giron de Voda comme nos ancêtres et prédécesseurs le firent pour d'autres peuples
    . »


    Le consul Gracius se lève et prend ensuite la parole :

    «Lucius Valerius a raison…
    Nous devons nous appuyer sur les bases qui ont fait la grandeur de Voda : force, honneur, loyauté, respect des lois et notamment celle protégeant les citoyens des massacres ! Tout ce qu’a respecté Aetius en nous affrontant militairement et en coupant les approvisionnements en blé…

    Je respecte au plus haut point Flavius Aetius pour son génie et sa droiture mais j’ai bien peur qu’il se soit égaré du chemin de la République. On ne peut lui en tenir rigueur car de nombreux habitants de l’Urbs ont fait de même, espérant secrètement la dictature militaire de Kalandor afin d’éviter l’inéluctable affrontement et le risque de perdre leurs biens et leur confort de vie…

    Car voilà bien le mal qui ronge Voda de l’intérieur : tous ces hommes mis au devant de la scène par le peuple ou la volonté des Deux et qui n’assume pas la place qui est la leur, préférant agir pour leur compte.

    Heureusement, Lucius Valerius n’est pas de ceux-là mais je doute que nous puissions nous rapprocher de Kalandor trois mois après les avoir affronté, surtout quand le Sénat et Aetius conspirent pour faire entrer ce dernier à Voda avec ses armées et imposer au peuple sa volonté !
    »

    Gracius sort un parchemin de sa toge.

    En effet, j’ai ici la preuve que le Sénat a ouvert les portes de Voda à Kalandor, tentant de faire capoter les brillantes négociations de Valerius et moi-même qui ont rendu le blé à Voda.
    En tant que consul, je réclame une enquête sur cette affaire car il est pour moi intolérable que les représentants de la RÉPUBLIQUE tentent d’étendre leur pouvoir au prix de la DÉMOCRATIE !

    Étant celui ayant le plus haut pouvoir de justice de la République, je devrais instruire cette affaire. Mais vu les propos tenus à mon égards dans cette missive, je ne veux donner à mes détracteurs une occasion de croire que je gouverne seul !
    Je nomme ainsi un homme qui n’appartient pas au Sénat mais qui a prouvé mainte fois sa valeur pour instruire l’enquête : Lucius Liviani.

    Je tiens à faire savoir que je n’ai aucun préjugé contre la globalité du Sénat et que ceux qui aiment encore Voda n’ont rien à craindre de moi. Par contre, ceux qui ont trahi la République devront assumer leur erreur !!!


    Une immense clameur gronda au Sénat. Certains sénateurs totalement indignés voulurent partir de l’hémicycle dont les portes avaient été fermée jusqu’à la fin du discours de Gracius.
    D’autres prônaient qu’ils avaient l’immunité et ne pouvaient faire l’objet d’enquête.
    Enfin, certains acclamaient Gracius en réclamant justice pour le peuple de Voda.
    Quelque fut la réaction des sénateurs, un voile d’inquiétude passait sur leur visage…

    Ici une copie de la preuve produite par Gracius :
    Une copie d’une missive parvenue à Aetius pendant les négociations de Valerius.
    un(des) sénateur(s) a écrit:

    A Flavius Aetius Salvator,
    Cette missive risque de vous paraître étrange, mais je pense que vous comprendrez ça teneur et que , de même vous comprendrez aisément qu’a l’heure actuelle nous préférons rester discrets et anonymes.
    Il règne actuellement à Voda un climat de crainte et de peur, et des sénateurs commencent à se poser la question de savoir comment en est on arrivé la ?
    Pourquoi, vous, un héros de la république, un protecteur de Voda , avez décidé de vous en aller nous abandonnant à notre sort, livré au main d’un seul homme avide de pouvoir ?
    Alors que tous savons que la mort suspecte de décimo à faussé les élections ?
    Pourquoi cette guerre fratricide qui ne peut conduire qu’a la ruine de Voda ! C’est pourquoi nous vous appelons vous et votre armée, encore secrètement certes, à l’aide.
    Nous tacherons de trouver des voix afin de prendre contact avec vous mais comprenez bien que notre position est des plus périlleuse !
    Nous espérons que vous entendrez notre supplique et que vous y répondrez favorablement en entrant à Voda nous sauver.
    Nous vous conjurons de sauver encore une fois Voda.

    Pendant ce temps, dans les rues de Voda, la clameur monte à l’encontre des Sénateurs, le peuple en ayant assez de se faire abuser. Jamais Publius Gracius Scaurus n’a eu une cote de popularité aussi élevée ! Mais que donnera l’enquête instruite par Lucius Liviani ?


III. La Sabarie recherche de l’aide
    Le général en chef sabarien Alaric semble chercher de l’aide auprès de ses voisins en envoyant missives sur missives. Espérons pour lui qu’il soit en accord avec les 3 patriarches !

    D’autre part, Théoklaus semble rencontrer des difficultés à Neuegeburt. En effet, des pillards Ales se sont présentés devant le village et a demandé une rançon saisonnière contre le droit de vivre. Ne pouvant lutter, Théoklaus a payé mais cela permet tout de même à la Sabarie d’avoir un léger apport en vivres.





Même durant l’été, le monde a continué d’évoluer grâce aux joueurs.
Avec le lancement des inscriptions au gn de mars 2010, certains joueurs commencent à préparer leurs intrigues et il ne fait nul doute que ces dernières exploseront en apothéose lors du gn.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.malakaa.fr
Jib
Webmaster
Jib

Nombre de messages : 535

Personnage à Aube
Nom: Florius Ier
Rôle: Pape
Délégation: Dualité

Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Vide
MessageSujet: Juillet à Septembre 430 : jeu virtuel   Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Icon_minitimeMer 14 Oct 2009, 22:02

Juillet à Septembre 430
Jeu virtuel


En cette période d’été, les différents protagonistes se placent sur l’échiquier mondial avant de lancer leurs coups tordus. Mais qui en profitera ?


I. Bel II pénètre dans le Néméton

    L’Ost Royal édrule semble fin prêt et les éclaireurs ont pénétré dans le Néméton.
    Pour l’instant, il n’y a aucune réaction du clan Rorim et le clan Ales reste à faire le siège d’Aufgeklärt.


II. Lucius Valerius tente de faire bouger les choses

    Le sénateur Lucius Valerius a prononcé un discours devant le Sénat afin de faire suite aux accusations du Consul Gracius :
    Lucius Valerius a écrit:
    Mes amis, le climat de suspicion et de peur issue des récentes découvertes de notre Consul ont jeté l'opprobre sur le sénat. Aujourd'hui, nous pouvons même dire que le peuple qui nous a élu nous regarde avec méfiance et colère. Pour ma part je met la même confiance en Lucius Liviani que le consul pour démêler l'inextricable écheveau dans lequel ce parchemin maudit nous a plongé.

    Or l'heure n'est pas à l'expectative, à l'attente. Je ne vais rester les bras ballants quand ceux que nous avons juré de protéger se font massacrer et ignorent si ils verront une nouvelle aube se lever. Je ne vais rester assis en attendant la fin d'une enquête quand la peste avelarde se répand sur nos terres.

    Je me fiche de savoir qui a eu la bêtise d'écrire ce torchon, est-ce un homme jaloux, qui espère tirer son épingle du jeu dans une possible guerre civile future ? Est-ce un ennemi de notre peuple qui a écrit cette déclaration et qui savait que paralysé par la suspicion nous serions moins attentif et plus vulnérables ? Cependant je ne me fiche pas du résultat. Regardez-nous, nous sommes là en train de nous observer en chiens de faïence, attendant que l'un d'entre nous chute pour se repaitre de sa carcasse. Sommes-nous tombés si bas ? Il y a peu j'ai entendu la colère du peuple, mais par les Deux, que cette colère était justifiée ! J'ai entendu aussi la détresse de la Sabarie, et qu'avons nous fait jusque là ? Rien ! Nous avons au contraire ouvert de nouvelles brèches dans notre défense.

    Cette époque est révolue, terminée, je propose ainsi de créer des cohortes urbaines dans plusieurs cités, destinées à protéger le territoire, tandis que nos meilleurs combattants iront porter notre courroux sur les terres occupées par les avelars honnis. Ils ont appris à ne plus craindre le fer de nos épées et celui de nos lances, rafraichissons leurs la mémoire.

    A la fin du discours on entend dans la salle différents bruits sans pouvoir identifier la provenance :

    « Je croyais que Valerius était pacifiste, il a vite fait de changer son discours… »
    « La IIème légion est déjà stationnée en Sabarie et défend la ligne de front. C’est sur qu’elle a besoin de renforts mais de là à dire qu’on n’a jamais rien fait… »
    « Mais que va faire le Consul ? »
    « Aetius rend impossible l’envoi de renforts en Sabarie, on ne peut dégarnir Voda »
    « Les cohortes urbaines sont une idée prise à Kalandor, qu’il aille rejoindre sa famille là-bas, à coup sûr c’est lui qui a envoyé cette lettre !!! »
    « On n’a qu’à abandonner ces barbares à leur sort et utiliser la IIème pour récupérer Kalandor ! »
    « Valerius a-t-il les moyens militaires de sa politique ? »


    Moralité, le Sénat est complètement désuni et désorganisé et le Consul Gracius ne s’est pas exprimé…


III. Les Avelars du clan Ictes font de nouveau parler d’eux
    Le clan Icte a migré et s’est dirigé plus à l’Est en installant son camp principal non loin des ruines d’Illy.
    De nombreux éclaireurs sont partis et déjà, les Zlatvs comme les vodans d’Aquila sont sous la pression d’une menace d’attaque avelarde.
    De plus, il semblerait que des messagers de Gahantar Khan soient partis en toutes directions à destination des différents clans avelars.




Le mois de septembre est un mois de reprise et le compte-rendu est volontairement plus léger. Désolé pour le retard car je sais que nombre d’entre vous suivent avec assiduité et plaisir la lecture de ces compte-rendu.

Le prochain (octobre) sera à rendre avant le 26 octobre au soir (après le Aube – Tactique donc).
Revenir en haut Aller en bas
http://www.malakaa.fr
Jef
Webmaster
Jef

Nombre de messages : 284

Personnage à Aube
Nom: Zvarono
Rôle: Protecteur
Délégation: Zlatv

Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Vide
MessageSujet: Octobre à Décembre 430: Tactique + jeu virtuel   Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Icon_minitimeLun 09 Nov 2009, 12:02

Octobre à Décembre 430
Jeu virtuel + Tactique


L’hiver 430 est le théâtre de nombreux affrontements qu’ils soient militaires ou politiques. A travers le monde entier, les personnages avancent leurs pions afin de se mettre en position avantageuse.

I. Aufgeklärt enfin libérée !!!
    Alors que l’Ost Royal édrule se dirigerait vers Aufgeklärt, les Avelars du clan Ales firent volte-face afin d’affronter Bel II un peu à l’Ouest de la cité des dualiés. Immédiatement, le Roy mit en place sa ligne de bataille et chargea selon la tradition Rejlord. Batsaï Khan fut visiblement pris au dépourvu et ses cavaliers légers eurent énormément de mal à éviter la charge impétueuse.
    Le glas sonna pour les Avelars lorsque les Eclairés et les Dualiés, menés par Théodulf en personne, tentèrent une sortie d’Aufgeklärt.
    Batsaï et son Mastre ne réagirent pas assez rapidement et c’est finalement une horde de piétons et de cavaliers édrules qui finirent par charger le camp avelar.

    Les pertes des fils du vent furent élevées en ce jour maudit par leur peuple et Batsaï et son Mastre ne réussirent à fuir qu’in extremis et en étant séparés. Malheureusement pour les ales, on retrouva le lendemain, le corps égorgé du Khan dans un fossé… Le clan Ales, démoralisé et vaincu, dû repasser le Paragoh pour se regrouper.

    Au lendemain de la bataille, il y eu deux triomphes. En Sabarie à Glaubensburg, les Patriarches organisèrent une grande messe pour Théodulfe même si ce dernier continuait à tenir bon à Aufgeklärt. En effet, grâce à sa sortie et à l’intervention des Edrules, il avait pu élargir et améliorer les fortifications de sa ville et faire entrer de l’approvisionnement en nombre. Ainsi, malgré la présence des Rorims, il pouvait continuer à constituer une épine dans le flanc de Kira. Son héroïsme motiva d’ailleurs de nombreux jeunes sabariens à rejoindre les Eclairés et Théoklaus fonda alors la commanderie éclairée de Glaubensburg pour les accueillir.

    Mais ce fut sans comparaison possible avec l’accueil que réserva le peuple de Bellures à leur souverain ! Lorsque Bel II franchit la porte Ouest de Bellures, c’est une foule en liesse qui l’accueillit en jetant des pétales de fleur sur son passage, scandant le cri de guerre de l’Edrulie sans s’arrêter. Enfin, le peuple édrule voyait en son souverain un espoir de découvrir un avenir moins sombre !!!


II. La Cardinale de Zlatva se déplace en toute simplicité
    Invitée à Bellures pour assister au triomphe de Bel II, Sa Divine Altesse la cardinale Suyana a eu des contretemps sur la route et n’a pu arriver que le lendemain de la fête. Alors que le soleil était à son zénith, le peuple de Bellures pu entendre une musique chaude et entrainante s’élever dans les airs. Des arbalétriers recouverts de poudre d’or tirèrent des rubans de soie pour annoncer des danseuses nues qui entamèrent un ballet langoureux. Ce fut ensuite l’arrivée de guerriers d’élite aux armures dorées qui avançaient en rythme, scandant une mélopée guerrière de leur propre pas résonant sur les parois du plateau de Bellures.
    Enfin, Elle arriva, dominant de toute Sa majesté un trône d’or fin porté par deux cents esclaves et surmonté d’un Soleil d’or au sein duquel figurait le symbole de la Dualité.

    Nul Edrule ne savait que penser de cette arrivée flamboyante dépassant de loin ce qu’ils pensaient encore la veille, être la plus magnifique fête de tous les temps !

    Lorsque Suyana posa le pied à terre, des Edrules jetèrent leur manteau sous ses pieds pour qu’elle atteigne le donjon du Roy sans que la boue ne puisse L’atteindre.
    Bel II accueillit ensuite la cardinale avec respect et déférence en son donjon.
    Suyana offrit à Bel II un trône en or massif figurant des dragons ainsi qu’un pendentif du dragon Rejlord en or également ; elle apporta aussi des présents somptueux pour les proches du Roy.


    Avant son voyage, Suyana avait ordonné la nomination de sa nièce Anamaya au poste de générale en chef remplaçant par là-même Itzel qui fut son maître pendant de longues années. Est-ce d’ailleurs l’arrivée de Anamaya ou autre chose mais l’armée Zlatv semble de plus en plus motivée, se rassemblant spontanément tous les matins devant le temple de Zlatva pour rendre gloire à Suyana !
    D’autre part, il est maintenant avéré que la forteresse de Kéléna est de nouveau en place, sécurisant l’embouchure de la rivière Dorée grâce à l’aide de la flotte vodane que Gracius a placée là.
    Zlatva est ainsi à l’abri de la famine même si quelques convois entre Kéléna et Zlatva se sont fait attaquer par des cavaliers d’une rapidité irréaliste qui juchèrent leurs javelots dans les poitrines Zlatvs avant même que ces derniers ne purent réagir!


III. L’alliance du clan Ictes et du clan Daxe des Avelars est toujours d’actualité
    Ces deux clans ont lancé des opérations de harcèlement sur la ville vodane d’Aquila, mettant la pression sur ses habitants et obligeant les troupes de marine à garder la palissade, semblables à de vulgaires miliciens.
    Quelques départs de feux dûs à des flèches eurent lieu mais ils furent rapidement maîtrisés.
    Néanmoins, il est maintenant certain que seule la voie maritime permet l’approvisionnement d’Aquila, augmentant largement le coût de chaque denrée.


IV. Et pendant ce temps-là à Voda...
    Dans les rues de Voda, l’agitation continue de gronder et dans les recoins les plus sombres, on peut entendre ce pamphlet :
    Citation :
    Salvatore libère nous, libère nous
    Salvatore libère nous, libère nous

    Toi qui par le passé
    as su si bien nous protéger
    aujourd'hui tu prends à cœur
    ton rôle de défenseur

    Pour nous empêcher de nous engraisser,
    tu as décidé de nous affamer
    Pour protéger nos frontières
    Tu nous as volé nos terre

    Salvatore libère nous, libère nous
    Salvatore libère nous, libère nous

    Comme tu ne voulais plus de corruption
    tu as créé ta propre nation
    et pour défendre la démocratie
    tu t'es fait consul a vie

    Et pour sauver la république
    tu fais taire toute critique
    Pour préserver notre unité
    tu pousses les frères a s'entretuer

    Salvatore libère nous, libère nous
    Salvatore libère nous, libère nous

    de ton joug...
    Plus sérieusement, le sénateur Valerius, sûrement inquiété par la précédente réaction du Sénat, entreprit de prononcer un nouveau discours :

    Lucius Valerius se rend au centre de l’hémicycle, avec dans sa main droite un rouleau de parchemin contenant son discours. Il en profite pour observer les autres sénateurs et tente de noter mentalement leurs mimiques trahissant leurs sentiments, tout en regardant les petits groupes.

    Mes chers collègues et amis, cher Consul. Les précédentes séances ont été marquées du sceau de la division, division qui n’a pas lieu d’être dans une période aussi troublée.

    Notre véritable ennemi, l’Avelar, commence à se regrouper. Alors que la civilisation dont nous sommes le moteur et le guide chancelle sous les coups de boutoir de ce fléau, un homme puissant a décidé de se dresser. Je parle bien sûr du roi Bel II d’Edrulie. Encore une fois, je vous demande de mettre de côté nos différents idéologiques pour que nous puissions infliger à l’ennemi une défaite dont il se souviendra longtemps.


    Lucius Valerius fait une pose de quelques instants pour observer ses pairs. Son regard se pose en dernier sur Gracius.

    Je vous demande ainsi de voter la résolution que je vous avais soumise précédemment, à savoir, la création de cohortes urbaines pour assurer la sécurité intérieure de notre République et mobiliser nos légions ainsi libérées pour les placer stratégiquement. Ainsi nous serons en mesure de profiter militairement des mouvements de troupes Edrules, mais aussi et surtout, nous serons en mesure d’aider la Sabarie dans sa difficile survie.

    Enfin, à titre personnel, j’entends également tordre le cou à quelques rumeurs qui ont secoué l’hémicycle.


    Lucius Valerius prend appui sur la table de marbre devant lui et fronce les sourcils tout en regardant dans les yeux chaque sénateur présent.

    A ceux qui dans un instant d’égarement ont remis en doute mon attachement à Voda et ont lancé l’idée que mes contacts diplomatiques avec Kalandor étaient motivés par autre chose que par le bien-être du peuple et la sauvegarde de nos institutions, je rappellerai que c’est par esprit de transparence que j’ai envoyé la moitié de ma famille en otage pour négocier avec Aetius. Lequel d’entre vous a fait semblable geste ? Au cours de notre correspondance, Aetius m’a fait la proposition de le rejoindre, et pourtant, je suis ici, devant vous au cœur de l’Urbs encore aujourd’hui, à défendre des institutions dans lesquelles je crois !

    Lucius Valerius a constamment au cour de cette diatribe haussé le ton, afin de bien faire comprendre que ceci est un point avec lequel il ne faut pas plaisanter. Il reprend à mi-voix.

    A celui qui murmura d’une voix tremblante de laisser la Sabarie se débrouiller seule, je laisse le soin à Jorie et Gallus de juger son cœur le jour de son trépas. La Sabarie est une terre fédérée à la République ! Nous avons le devoir d'agir ! La perte de la Sabarie est un camouflet qui frappe Voda en pleine figure ! Renoncer à agir militairement est un signe de faiblesse ! Sommes-nous faibles ? Vous tous ! Répondez-moi ! Sommes nous faibles ? Nos prédécesseurs n'ont pas transformé une cité-état en centre du monde civilisé en claquant des doigts ! Ils n'ont pas attendus d'être acculés comme le gibier que l'on chasse pour attaquer !

    Et enfin, à ceux qui ont trouvé un changement radical dans la politique que je mène je dirai deux choses. La première est que la paix est toujours l’option que je privilégierai, en particulier quand notre adversaire est Vodan ou tout du moins civilisé.

    La seconde concerne les Avelars auxquels par défaut je donne le terme d’hommes, ceux-ci ne respectent que la force brute et il n’y a rien d’autre à faire que de repousser ce fléau, cette menace ! Pour cela il nous faut une capacité militaire dont la puissance nous assurera la victoire.

    Les cohortes urbaines nous permettrons de disposer d’une mobilité supplémentaire en ces temps de conflits et seront probablement une des clefs de notre défense, et peut-être de la victoire. La guerre contre les Avelars est un fait. Reste à savoir comment nous y ferons face. A la va-vite avec des recours désespérés ? Ou avec une armée puissante qui n’aura plus à se préoccuper de la sécurité intérieure et dont la détermination, sera la source de l’accomplissement de la volonté des Deux.

    Je vous laisse donc le soin d’entériner ma proposition, dès maintenant. Je vous laisse le soin, de prouver que nous autres sénateurs, n'avons pas oublié ce qui fait la grandeur de Voda !


    Lucius Valérius retourne à son siège et tente de discerner quelque chose dans le brouhaha de l’assemblée.

    Le consul Gracius leva alors nonchalamment la main, faisant immédiatement cesser les discussions. Il prit appui sur sa canne et se leva devant l’assemblée. Alors qu’il prenait sa respiration, Valerius se disait que c’était la première fois que Gracius se levait pour répondre à un de ses discours.

    Valerius, vous parlez encore une fois de choses dont vous n’avez aucune idée !
    «placer les légions stratégiquement » dites-vous, que connaissez-vous à la stratégie ?
    Vos cohortes urbaines amuseront beaucoup les Avelars qui contourneront la ville pour brûler les campagnes. Je ne suis pas Aetius qui impose un service militaire aux aradiens tel un despote qu’il est, abandonnant tout principe de démocratie qu’il se dit défendre !
    Mais je suis d’accord avec vous, avec la perte de Kalandor, la République a besoin de soldats pour se défendre. Mais elle a besoin d’une force mobile capable d’aller au devant de nos ennemis quelque qu’ils soient.
    C’est ainsi que je soumets à votre vote la création d’une nouvelle légion
    (déjà les mains se levaient pour approuver).
    Néanmoins, la République a perdu beaucoup de terres et de richesses et je maudits ceux qui ont comploté avec Kalandor pour en arriver à cette situation. Que leur dépouille écorchée soit exposée au forum dès que Lucius Liviani aura trouvé les coupables !
    C’est ainsi que je demande la contribution de chaque sénateur pour créer cette légion comme j’ai financé sur mes propres fonds la IIème légion !
    (les bras se baissèrent lentement)

    Pour Voda et pour le peuple !
    Exceptionnellement, je vous laisse un mois pour réfléchir à cette proposition.
    La séance est levée.


    Publius Gracius Scaurus se leva de sa chaise et quitta le Sénat laissant les sénateurs bouche bée.
    En effet, soit ils perdaient une fortune, soit ils pouvaient être accusés de ne pas défendre le peuple et ainsi de haute trahison !!!

    Note: la formation d’une légion coûte 122 aurées et 4 sesterces soit 4 aurées et 8 deniers par sénateur. L’entretien de la légion coûte 4 aurées et 5 sesterces par cycle soit 1 aurée et 8 sesterces par sénateur à l’année.


V. Le peuple de la Marche du Néméton assemblé en un véritable esprit
    Est-ce grâce aux exploits guerriers, au climat de tolérance, à la liberté de culte, au confort de vie ou tout bêtement aux différentes légendes racontées par Finlay mab Crisdean sur les aventures de la Marche ?
    Quoiqu’il en soit, le peuple aradien et les Rejlords et Serkis de la Marche semblent former dorénavant un tout uni devant l’adversité.
    C’est ainsi que les nations se créent dit pépé Marcus dans sa grande sagesse !!!


VI. Conclusion
    Le mois d’octobre a vu un Aube – Tactique se déroulé mais également un grand nombre de rapports mensuels rendus.
    Encore une fois, les joueurs font avancer l’Histoire de Aube, ne présageant que du bon pour l’avenir.

Merci et bravo à tous !

A bientôt

L’équipe d’orga et Maxime
Revenir en haut Aller en bas
http://www.dha-ulgu.com/
Contenu sponsorisé




Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Vide
MessageSujet: Re: Année 430 : Jeu virtuel et tactiques   Année 430 : Jeu virtuel et tactiques Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Année 430 : Jeu virtuel et tactiques

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum de l'Association Aube :: Le Monde de Aube :: L'évolution du monde -
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit | Forums RPG | Médiévaux